Lookout, société experte en outils sécuritaires pour PC et mobiles a publié une étude sur les risques encourus par les utilisateurs de smartphones lorsqu’ils téléchargement des applications.
CONTEXTE ET CONSTAT
Peu importe la firme de sécurité numérique, le leitmotiv ne change pas : sur smartphones et notamment sur Android, les risques liés aux spywares, adwares et autres malwares menacent la sécurité de vos données personnelles.
Réalisée en début d’année à partir de données collectées sur ses applications, Lookout met en exergue un chiffre limpide : moins de 3% de risques sur smartphone en utilisation régulière. Pas de panique donc, mais de vraies menaces.
QUELLES MENACES ?
Moins récurrents mais tout aussi dangereux, les chevaux de Troie (logiciels ressemblant à des applis déjà existantes mais pouvant prendre le contrôle à distance de l’appareil quand il est allumé) totalisent 0.53% de probabilités.
Les logiciels de facturation indue sont minoritaires et ne représentent que 0.22% de risque. Ces logiciels fonctionnent en envoyant des messages surtaxés à l’insu de l’utilisateur.
Enfin, les logiciels espions finissent ce palmarès avec des probabilités comprises entre 0,16 et 0.10%.
COMMENT SE PRÉMUNIR ?
Malgré des chiffres relativement faibles il est évident que les utilisateurs doivent être prudents sur la matière dont il utilise leur appareil connecté. Il faut également rappeler aux utilisateurs d’Android qu’ils sont les plus exposés aux risques d’attaques.
Quelques règles sont facilement applicables :
- Éviter les téléchargements des applis provenant de sources inconnues ou APK envoyés par mail et privilégier les plateformes agréées.
- Installer éventuellement un antivirus / sécurité qui protégera vos données
- Recourir à l’utilisation d’un code PIN et d’un code de verrouillage pour éviter l’exposition de vos données en cas de perte ou de vol
Il faudra également être attentif aux nouveaux enjeux sécuritaires à venir, que pose le paiement mobile comme le NFC. En effet, certaines applications permettent de transférer les données bancaires de l’utilisateur par simple lecture du « tag » de la carte. La plus grande prudence est donc de mise.