Vous avez déserté votre logement principal à l’annonce du confinement pour rejoindre votre famille ou votre résidence secondaire ? Faites attention ! En cas de sinistre dans votre domicile, il est possible que votre assurance habitation ne vous couvre plus. La majorité des contrats prévoit en effet une clause d’inhabitation. Elle s’active en cas d’absence prolongée de plus de 30, 60 ou 90 jours. Vérifiez donc votre contrat en toute urgence, et contactez, le cas échéant, votre assureur !
Si vous avez quitté votre domicile depuis le début du confinement, prenez garde. Il est possible que votre assurance multirisque habitation ne vous couvre plus pendant que vous séjournez dans votre résidence secondaire, auprès de votre famille ou chez des amis.
Une “garantie inhabitation” qui suspend votre indemnisation après 30, 60 ou 90 jours d’absence
« En effet, la garantie inhabitation, présente dans la majorité des contrats, stipule la durée pendant laquelle un logement peut rester inhabité tous les ans, sans que cela remette en cause une indemnisation normale de l’assuré en cas de sinistre » précise LeLynx.fr, comparateur d’assurances en ligne. Cette durée, en fonction des assureurs, varie : 30, 60 ou 90 jours.
Cette garantie inhabitation s’appuie sur un principe simple : si vous êtes absent de votre domicile et qu’un sinistre survient, ses conséquences peuvent être démultipliées. Imaginez les effets d’un dégât des eaux si vous ne réparez pas immédiatement la fuite !
Vérifiez vite votre assurance habitation et contactez votre assureur !
Faites donc bien attention. Si l’assureur peut prouver que vous avez dépassé la durée d’inhabitation prévue par votre contrat, il peut diminuer ou supprimer votre indemnisation en cas de sinistre. Dès lors, la première chose à faire est de vérifier la durée de cette garantie d’inhabitation dans votre assurance multirisque. Si elle est de 90 jours, vous avez encore un peu de marge. Si elle est de 30 jours, contactez immédiatement votre assureur.
Certaines compagnies d’assurance ont en effet automatiquement suspendu cette clause depuis le début du confinement. Si ce n’est pas le cas de votre assureur, vous pouvez tout de même négocier une suspension à l’amiable de cette clause. Vous pouvez notamment faire valoir que la prolongation du confinement par le gouvernement n’est pas de votre fait. Dans le pire des cas, vous devrez probablement régler une cotisation supplémentaire pour garantir que votre logement demeure assuré malgré votre absence.