Avec le confinement, les experts en assurance ont été contraints de stopper leurs visites sur les sites des sinistres. Depuis le 11 mai, les expertises peuvent de nouveau avoir lieu in situ. Elles imposent cependant le respect strict des consignes sanitaires édictées par les autorités, pour éviter toute contamination.
Le secteur de l’assurance dans son ensemble a dû s’adapter aux contraintes du confinement. La généralisation du télé-travail et la gestion des sinistres à distance furent les deux principales mesures appliquées par les professionnels. Les experts en assurance ont donc dû recourir très largement à la visioconférence, dans des “expertises de force majeure”.
Les expertises sur site autorisées depuis le 11 mai 2020
A l’annonce du confinement, les experts avaient ainsi programmé près de 120 000 rendez-vous d’expertise suite à des sinistres. Les outils vidéo ont permis de réaliser, en trois semaines, 58 000 expertises en dommages et 6 000 en construction. De quoi éviter un engorgement dommageable pour la sortie du confinement.
Depuis le 11 mai 2020, les experts en assurance peuvent de nouveau se rendre sur les sites des sinistres. L’urgence est notamment de statuer sur les 15% de dossiers pour lesquels l’expertise de force majeure n’a pas permis d’émettre un avis.
Mais le Covid-19 circule toujours et il convient, pour ces experts, d’éviter de se transformer en agents de contamination. Pour cela, ils doivent respecter à la lettre les consignes sanitaires édictées par les autorités. Tant dans leurs déplacements que durant les visites, ils doivent suivre scrupuleusement les gestes barrières.
Un respect strict des gestes barrières
Le premier est le port d’un masque lors de chaque visite. Les experts en assurance doivent par ailleurs respecter une distance d’au moins un mètre avec les assurés présents sur place. Les contacts physiques doivent être évités. Dans le cas où plusieurs experts ont été mandatés (par exemple, un par le locataire et un par le syndic de copropriété), ils doivent prendre des rendez-vous à des heures différentes, contrairement à l’usage qui préfère une confrontation d’avis sur place.
Durant l’expertise, le professionnel doit utiliser des gants à usage unique, notamment s’il est amené à toucher des carrelages, des canalisations, du métal – plus généralement toute surface sur laquelle le virus pourrait se trouver. Le lavage des mains entre chaque utilisation des gants est obligatoire. Un respect strict de ces mesures est indispensable pour limiter la propagation du virus.