Crise sanitaire oblige, le monde de l’événementiel a largement basculé dans le virtuel. Dès lors, la plupart des organisateurs d’événements estiment qu’une assurance devient superflue. Pour autant, un événement virtuel n’est pas exempt de risques pouvant provoquer son annulation. Notamment du coté de la technologie. Des assureurs ont ainsi développé des contrats ad hoc, qui peuvent s’avérer utiles.
La crise du Covid-19 a provoqué un véritable séisme dans le monde de l’événementiel. C’est sans doute le secteur d’activité le plus lourdement touché, et qui peine à reprendre pied. Pour s’adapter aux conditions sanitaires, de nombreux organisateurs optent donc pour un événement virtuel. Les prises de parole deviennent alors des vidéos à streamer en direct. Les discussions et ateliers se transforment en visio-conférence de groupe. La technologie est aujourd’hui suffisamment robuste pour supporter un événement virtuel de grande ampleur.
L’événementiel virtuel est ouvert à des risques technologiques, qui peuvent le perturber ou l’annuler
Mais les organisateurs renoncent souvent, dans ce cas, à assurer leur événement. Pourtant, de nombreux risques demeurent. La plupart sont liés à la technologie, justement. Un crash informatique, un WiFi défaillant, une panne Internet peuvent remettre en cause un événement, même virtuel. Une vague de maladies chez leurs organisateurs ou les participants-clés peut aussi mettre en péril la tenue d’un événement, fusse-t-il virtuel.
Depuis fin juin 2020, l’agence d’assurance Beazely propose ainsi une assurance pour l’événementiel virtuel. Elle protège notamment les planificateurs d’événements si une panne de transmission perturbe ou annule une manifestation en ligne. L’assurance couvre alors les pertes de coûts organisationnels, de dépenses ou de revenus provenant de la publicité et de la vente de billets.
Une assurance adaptée permet d’organiser votre événement virtuel en toute quiétude
“Ces événements dépendent entièrement du fonctionnement de la technologie. Un échec peut être financièrement paralysant. Ce qui signifie que la mise en place d’une assurance solide adaptée au virtuel est indispensable. Cette police est conçue pour fournir une couverture simple et claire adaptée aux risques liés à l’hébergement d’événements virtuels”, expose ainsi Mark Symons, de Beazley.
Pour les organisateurs qui préféreraient passer outre une assurance, sous prétexte que l’événement est virtuel, Nicholas, de la société d’assurance Nicholas Hill Group, rappelle que “si un participant à un événement virtuel poursuit le propriétaire de l’événement pour quelque raison que ce soit, l’organisateur serait obligé de se défendre, même s’il a le sentiment que ce n’est pas de sa faute”. Dès lors, pour organiser en toute quiétude son événement virtuel, il faut sans doute mieux souscrire une assurance.