D’après la dernière étude d’Arcserve, spécialiste des solutions de protection des données, les consommateurs sont particulièrement sensibles à la question des cyberattaques. Et c’est dans le domaine financier qu’ils sont les plus exigeants. 43% des clients seraient ainsi prêts à quitter immédiatement leur banque ou leur assurance en cas de cyberattaque avérée. Une raison de plus, pour les assureurs, d’investir largement dans les solutions de cybersécurité.
Les banquiers et assureurs ont fait de la protection contre les cyberattaques un de leurs principaux chevaux de bataille. Les risques sont en effet considérables, sur plusieurs fronts. Un ransomware peut paralyser une entreprise, avec des conséquences financières considérables. Une fuite de données provoque également de graves retombées, économiques et en termes d’image.
70% des sondés estiment que les entreprises n’en font pas assez en termes de cybersécurité
Mais un rapport récent d’Arcserve, spécialiste de la protection contre la cybermalveillance, révèle un autre danger. L’enquête s’intéresse en effet au point de vue des consommateurs et clients. Et ces-derniers semblent peu convaincus par les techniques de protection contre les cyberattaques des entreprises. 70 % des sondés estiment ainsi que les entreprises n’en font pas assez pour sécuriser correctement leurs données.
Et ce, alors que cette question leur tient particulièrement à cœur, notamment dans le domaine financier. Ainsi, 66% d’entre eux se tourneraient vers la concurrence si une organisation ne pouvait restaurer ses systèmes dans les trois jours suivant une cyberattaque. Mais pour les banques et les assurances, la réaction serait bien plus directe et immédiate.
Un client sur deux prêt à quitter son assurance sur-le-champ en cas de cyberattaque !
43% des sondés estiment ainsi qu’en cas de cyberattaque de leur banque ou de leur assurance, ils chercheraient immédiatement un produit ou un service alternatif. Si une attaque les empêche d’accéder aux services de leur assurance, près de la moitié des clients la quitteraient donc dans la seconde !
Le risque est donc réel, pour les compagnies d’assurance, d’assister à une véritable fuite de leurs clients en cas de cyberattaque. De quoi les motiver à renforcer encore leurs protections contre la cybermalveillance. Un choix payant, à tous les niveaux : 40% des clients seraient prêts à payer plus cher pour une assurance mieux sécurisée.