La numérisation du secteur de l’assurance continue de se renforcer. Portée par la crise du Covid-19, l’adoption de solutions digitales poursuit sa généralisation. Les assureurs veulent désormais s’appuyer sur les nouvelles technologies de pointe, comme l’IA. Objectif : optimiser encore leurs processus internes et externes.
Mi-juillet 2020, au début de la crise du Covid-19, les assureurs faisaient le constat d’un recours trop limité aux nouvelles technologies. Une étude révélait ainsi une utilisation réduite des canaux digitaux par leurs clients. Et, surtout, une volonté massive d’investissements dans le numérique. 71% des compagnies d’assurance comptaient ainsi augmenter leurs investissements dans la digitalisation. Et 57% voulaient les augmenter fortement.
La crise du Covid-19 a fortement accéléré la numérisation du secteur des assurances
Depuis, les assureurs ont donc largement investi dans les solutions d’échanges numériques avec leurs clients. Plateformes, applications, visioconférences : les confinements ont généralisé ces usages, dans l’assurance comme dans d’autres secteurs. Sans oublier le recours aux nouvelles technologies de pointe par les assureurs. Les parcours-clients ont notamment bénéficié d’un recours accru à l’intelligence artificielle (IA) et à l’analyse automatisée du langage.
Les outils numériques ont également permis d’améliorer l’expertise et l’évaluation des dommages. Et les groupes d’assurance continuent de faire du numérique l’un de leurs axes principaux d’investissement. Tout en pointant des risques accrus, notamment sur la cybersécurité, le respect de la vie privée et la protection des données.
Les assureurs misent toujours sur les nouvelles technologies pour l’avenir
Une étude récente de l’ACPR fait d’ailleurs le point sur les technologies émergentes qui intéressent particulièrement l’assurance. L’IA est ainsi, sans surprise, plébiscitée par 83% des entreprises interrogées. Non seulement pour fluidifier les parcours-clients, mais aussi pour la modélisation des risques ou les processus d’indemnisation des sinistres.
Les assureurs estiment également que les objets connectés représentent un défi considérable pour l’avenir. Ils sont en revanche moins enthousiastes sur la blockchain qu’il y a quelques années. L’adhésion des équipes à cette technologie complexe ne suit pas les investissements consentis, la rendant pour l’heure peu convaincante.
L’étude pointe enfin des nouveaux usages numériques en train d’émerger. Citons notamment l’assurance embarquée directement dans le produit assuré, comme relai de l’assurance affinitaire. Ou les garanties paramétriques, qu’une forte digitalisation pourrait favoriser.