Pour accorder un prêt immobilier, une banque impose le plus souvent la souscription d’une assurance emprunteur. Cette dernière doit prendre en compte l’état de santé de l’emprunteur. Une visite médicale peut être nécessaire, elle est même obligatoire dans certains cas (âge ou montant emprunté). Mais elle n’est pas forcément indispensable. Précisions.
Qu’elle soit proposée par une banque ou par une compagnie spécialisée, une assurance emprunteur doit prendre en considération l’état de santé de l’emprunteur. Il permet de définir le montant de la prime, ainsi que d’éventuelles exclusions de garantie. Pour autant, une visite médicale n’est pas une obligation. Elle ne l’est que si l’emprunteur a plus de 65 ans, ou si le montant emprunté dépasse les 320 000 euros. Dans les autres cas, un questionnaire médical peut suffire.
Questionnaire médical, visite médicale ou examens ?
Ce questionnaire est donc l’étape indispensable pour connaître la santé de celui qui veut souscrire le crédit. Il doit y préciser, notamment, ses antécédents familiaux, ses éventuelles affections et pathologies, ses récentes hospitalisations, ses traitements en cours ou ses examens programmés. Rappelons au passage qu’une réponse fait foi. Si l’emprunteur ment ou dissimule volontairement une information, l’assurance ne jouera pas si un soucis lié à cette omission survient.
Dans la plupart des cas, ce questionnaire est suffisant pour valider le prêt et juger du niveau de la prime. Mais il peut arriver que l’assureur juge utile d’obtenir des informations complémentaires. Il peut alors réclamer une visite médicale ou des examens. Les examens consistent en une prise de sang, une analyse d’urine et un électrocardiogramme. Visite médicale ou examen sont pris intégralement en charge par l’assureur.
L’état de santé a un impact conséquent sur l’assurance emprunteur
Cette visite médicale peut avoir un impact conséquent sur l’assurance emprunteur, voire sur le crédit lui-même. L’assureur peut ainsi refuser de couvrir un emprunteur à cause de son état de santé. Annulant de fait le crédit immobilier. L’assureur peut aussi imposer une prime plus élevée, pour prendre en compte les risques supplémentaires.